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Pourquoi j’ai aussi choisi d’être célébrante laïque

  • Photo du rédacteur: Nathalie  Héritier
    Nathalie Héritier
  • 17 juil.
  • 1 min de lecture



Accompagner les personnes en fin de vie, c’est le cœur de mon métier. Comme doula de fin de vie, j’entre dans cet espace intime où chaque instant compte, où la présence, la douceur et l’écoute deviennent essentielles.


Mais mon rôle ne s’arrête pas au dernier souffle. Je suis également assistante funéraire, parce que je crois qu’accompagner les proches dans ce moment de rupture est tout aussi important. Lorsque la mort survient, les familles se retrouvent souvent perdues, démunies face à des décisions à prendre, et fragiles face à la douleur.


Pour moi, il ne s’agit pas seulement d’organiser : il s’agit de donner du sens. D’offrir un espace où l’on peut honorer la vie, dire au revoir avec tendresse, et commencer le chemin du deuil de manière plus douce.


C’est pour cela que j’ai aussi choisi de devenir célébrante laïque. Parce que chaque départ mérite une cérémonie qui ressemble à la personne aimée. Une cérémonie qui raconte une histoire, qui reflète ses valeurs, ses passions, ses couleurs. Qu’elle soit religieuse ou laïque, simple ou symbolique, poétique ou épurée, elle doit avoir du sens.


Redonner aux familles la liberté de choisir, inventer, personnaliser, c’est leur rendre un peu de pouvoir dans un moment où tout semble leur échapper. C’est leur permettre de vivre ce passage avec humanité, authenticité… et parfois même beauté.


Accompagner la vie jusqu’au bout, c’est aussi accompagner la mort avec respect, lumière et amour.

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