Lorsqu’on perd un ou une proche qui était âgé.e ou qui souffrait, des sentiments contraires peuvent nous submerger : on vacille entre la tristesse et le soulagement.
C’est souvent difficile d’éprouver ces deux sentiments. Soit on n’ose pas vivre le soulagement qui nous habite, parce qu’on a l’impression de « trahir » la mémoire de notre proche, ou parce qu’on culpabilise. Soit on ne permet pas à la tristesse de s’exprimer, car on se dit que c’est un gros soulagement et qu’au lieu de pleurer on ferait mieux d’être content.e que la personne puisse enfin être libérée de ses souffrances.
Pourtant, ces deux états sont parfaitement normaux, et il est important d’accueillir toutes les émotions que nous ressentons, même si elles ne nous paraissent pas adéquates. Dans ces moments de deuil, on apprend à se connaître, et il est inutile de lutter contre le tsunami émotionnel qui balaye souvent tous nos a priori et toutes nos croyances.
La vie et la mort, deux forces inséparables, inévitables.
Beaucoup de courage et de tendresse à celles et ceux qui vivent ces moments difficiles
💖✨💖
Nathalie Héritier
コメント